Le projet d’un programme d’accompagnement au deuil me tenait réellement à coeur. Sa pertinence était évidente. Aussi, lorsque j’ai cessé mon activité, je me suis immédiatement lancée dans sa conception.
Ma carrière , durant 40 années, au sein de Malakoff Humanis, grand groupe de protection sociale, m’a doté de solides compétences professionnelles.
Chargée de développer des projets d’aide et de soutien aux personnes en situation de fragilité me confortait sur ma légitimité à entreprendre un tel concept. Mon savoir être, mes qualités humaines ainsi que mes aptitudes d’écoute et de bienveillance ont également été des atouts essentiels pour sa réalisation. Une formation complémentaire de création d’entreprise m’a permis de structurer concrètement mon offre.
Après avoir déployé maints efforts, réuni et coordonné toutes mes ressources, j’ai pu concrétiser ma société qui voyait le jour le 8 janvier 2024. Depuis, L’AUREVOIR intervient pour soutenir avec soin les personnes qui le souhaitent.
Un moment crucial pour une sécurité intérieure
Progressivement, comprendre ce qui se produit, s’initier à la séparation, apprivoiser ses craintes, ses doutes, ses regrets et accueillir ses émotions.
L’accompagnant unique permet de centraliser tous vos besoins et demandes afin de vous proposer un soutien global et sur mesure de proximité.
Eviter d’être submergé.e par la quantité de formalités et de démarches chronophages alors que la charge mentale est épuisante et que l’énergie nécessaire manque pour s’investir.
Le deuil est un traumatisme au cours duquel on s’oublie. Cependant, il est essentiel de s’autoriser à continuer de vivre en étant attentif.ve à ses besoins vitaux et en préservant son équilibre.
Etre guidé.e et conseillé.e pour les droits, les démarches familiales, financières, professionnelles ou autres qui sont incontournables.
Réussir l’au revoir, célébrer des funérailles dignes afin d’honorer la personne disparue et ainsi apprivoiser l’absence et aborder le chemin de la mort différemment. Organiser « Le verre du souvenir ».
Je m’appelle Hélène Churcheward et suis retraitée depuis janvier 2023. De par ma vie privée et professionnelle, j’ai souvent été confrontée à des situations de deuil mais la plus difficile est celle de mon époux, en 2021, avec qui j’ai traversé 42 ans de vie commune.
Sachant mon mari condamné, j’ai décidé qu’il vivrait ses derniers moments dans la dignité, entouré par toute l’affection des siens. La sincérité de notre relation a apaisé et dissipé peu à peu nos peurs et nos regrets. Nous avions préparé intentionnellement cette séparation pour plus de sérénité l’instant venu.
Après sa disparition, je m’étais tellement investie et oubliée et mon chagrin était si envahissant que j’ai doucement sombré. Je n’avais nullement imaginé les répercussions que cette perte entraînerait sur ma santé, mon état psychologique, mon comportement, mes relations ainsi que sur mon quotidien.
Aujourd’hui, je me rends bien compte que me faire accompagner dans une démarche de préparation au cheminement du deuil aurait certainement facilité mon existence durant cette période dans laquelle je manquais cruellement d’énergie.